''Le Chef de l'État a démis ce monsieur ! '' La phrase est de Mahammed Boun Abdallah Dionne, Premier ministre du Sénégal. Avec le mot '' monsieur '' ici, l'invité du Grand Jury, fait allusion à Thierno Alassane Sall, ancien ministre de l'énergie du Sénégal. C'est la première fois de manière officielle que le Chef du gouvernement s'explique sur la question.
Catégorique sur la question, Boun Abdallah martèle : '' Il a été démis par le Chef de l'État devant moi. Nous étions trois. Ça, je tiens à le dire. Ce monsieur n'a pas démissionné. Il a été démis pour des raisons non liées à des valeurs, mais pour des raisons de performance. Quand on vous donne un objectif et vous allez à Paris, vous travaillez avec des équipes de Total comme d'autres, vous rentrez à Dakar. Un objectif est donné en matière de délais. Les services de Total viennent des mois ici, travaillent avec les experts Sénégalais, les textes sont prêts et quand les textes sont prêts, vous demandez 15 jours de plus au Premier ministre parce que vous estimez qu'il y a une incidence financière, alors que nous avons pris un engagement en invitant même les partenaires en question...si vous êtes un manager, c'est la décision. Si vous n'arrivez pas à décider... Le chef de l'État n'a pas besoin de tels collaborateurs. Et, le chef de l'État a démis ce monsieur. C'est ça la réalité, la vérité historique, et il le sait. ''
Boun Abdallah minimisera la requête de Thierno Alassane Sall qui a souhaité l'ouverture d'une enquête parlementaire par rapport au pétrole et au contrat avec Total. Pour lui '' il n y a rien à cacher. Et s'il y a une commission parlementaire, nous sommes prêts. Je ne suis ni contre ni pour. Je ne suis pas un député.
Une petite égratignure à Idrissa Seck qui aborde depuis quelques semaines le même sujet. ''La diplomatie c'est pas le verbe et la grimace. ''
Catégorique sur la question, Boun Abdallah martèle : '' Il a été démis par le Chef de l'État devant moi. Nous étions trois. Ça, je tiens à le dire. Ce monsieur n'a pas démissionné. Il a été démis pour des raisons non liées à des valeurs, mais pour des raisons de performance. Quand on vous donne un objectif et vous allez à Paris, vous travaillez avec des équipes de Total comme d'autres, vous rentrez à Dakar. Un objectif est donné en matière de délais. Les services de Total viennent des mois ici, travaillent avec les experts Sénégalais, les textes sont prêts et quand les textes sont prêts, vous demandez 15 jours de plus au Premier ministre parce que vous estimez qu'il y a une incidence financière, alors que nous avons pris un engagement en invitant même les partenaires en question...si vous êtes un manager, c'est la décision. Si vous n'arrivez pas à décider... Le chef de l'État n'a pas besoin de tels collaborateurs. Et, le chef de l'État a démis ce monsieur. C'est ça la réalité, la vérité historique, et il le sait. ''
Boun Abdallah minimisera la requête de Thierno Alassane Sall qui a souhaité l'ouverture d'une enquête parlementaire par rapport au pétrole et au contrat avec Total. Pour lui '' il n y a rien à cacher. Et s'il y a une commission parlementaire, nous sommes prêts. Je ne suis ni contre ni pour. Je ne suis pas un député.
Une petite égratignure à Idrissa Seck qui aborde depuis quelques semaines le même sujet. ''La diplomatie c'est pas le verbe et la grimace. ''